• Me revoilà

     

    Pas de marche turque pour moi mais je me remets en marche vers l'école pour de nouvelles aventures.

    2 versions différentes mais savoureuses....

    Bises à tous


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  • Oui, femmes, quoi qu'on puisse dire,
    Vous avez le fatal pouvoir
    De nous jeter par un sourire
    Dans l'ivresse ou le désespoir.

    Oui, deux mots, le silence même,
    Un regard distrait ou moqueur,
    Peuvent donner à qui vous aime
    Un coup de poignard dans le cour.

    Oui, votre orgueil doit être immense,
    Car, grâce à notre lâcheté,
    Rien n'égale votre puissance,
    Sinon votre fragilité.

    Mais toute puissance sur terre
    Meurt quand l'abus en est trop grand,
    Et qui sait souffrir et se taire
    S'éloigne de vous en pleurant.

    Quel que soit le mal qu'il endure,
    Son triste rôle est le plus beau.
    J'aime encor mieux notre torture
    Que votre métier de bourreau.


    11 Janvier 1839 Alfred de Musset

     

     

     

     


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    je vous offre mon escapade de dimanche à la tour eiffel pour terminer cette année 2013

    2° Version Maurice CHEVALIER

    A vous de choisir

     

    Bisous bisous Frédérika

    Très bonne fin d'année

     


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    jusqu'au 8 mars 2014 à l'hotel de ville de Paris un conseil allez y si vous passez par là .

     

     

     

     

     

     

    Pour l'amour de Paris. La salle Saint-Jean de l'Hôtel de ville de Paris (75004) accueille le grand photographe des surréalistes aux œuvres imprégnées de mystère poétique. L'ami de Prévert et Desnos a immortalisé un Paris insolite et les anonymes qui peuplaient ses nuits.

    Aprés le succès des retrospectives Doisneau, Izis, Willy Ronis, la Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’oeuvre intense et lumineuse de Brassaï.

    Présentée à l'Hôtel de Ville de Paris à l’automne 2013, l’exposition "Brassai, Pour l’amour de Paris" relate l'histoire exceptionnelle d'une passion, celle qui a uni pendant plus de cinquante ans Brassaï l'écrivain, le photographe, le cinéaste, aux coins et recoins de la capitale mais aussi à tous ceux, intellectuels, artistes, grandes familles, prostituées et vauriens, bref à tous ceux et celles qui font la légende de Paris.

    Toute sa vie en effet, Paris demeure au cœur de sa réflexion, le fil rouge de son travail.

    Né en 1899 à Brasso en Transylvanie, Gyulus Halasz qui prendra le nom de Brassaï lorsqu'il commencera à photographier en 1929, vient tout juste de fêter ses quatre ans lorsque son père professeur de littérature l’embarque avec lui à Paris où il est invité à passer une année sabbatique. Cette période d'enchantement miraculeuse reste à jamais gravée dans la mémoire du jeune homme.

    Cette fascination pour Paris amène Brassaï à rejoindre la capitale française en 1924 après ses études d'art à Berlin. Il va rapidement rencontrer Desnos, Prévert qui l’intègrent dans le milieu brillant des artistes et intellectuels qui font la renommée des Années Folles à Montparnasse et l'introduisent dans la nébuleuse surréaliste. Sa pensée s'attache insensiblement à transformer le réel en décor irréel. Il recherche les objets les plus ordinaires et en détourne le sens, ose les juxtapositions insolites et défamiliarise la perception en sortant le réel de son contexte. Voici comment naîtra sa quête obstinée des graffitis à partir de 1929.

     


    A la même époque, Brassaï s’attache à traquer dans la lumière nocturne de la ville un Paris insolite, inconnu et méprisé.
    Au fil de ses longues déambulations qui le mènent seul ou en compagnie d'Henry Miller, Blaise Cendrars ou Jacques Prévert, ses complices qui attisent sa curiosité, il rend visibles les humbles prostituées des quartiers “chauds” ou travailleurs de la nuit aux Halles-, transforme la rigueur classique de l'architecture parisienne en scènes étranges et fixe l'insolite beauté des silhouettes fugitives, des illuminations aveuglantes ou les brouillards sur la Seine.

    Ce flâneur impénitent décrit la ville suivant les points de vue qui lui sont propres et que la lumière lui offre comme la vision panoramique de Paris du haut des tours de Notre Dame, les reflets infiniment répétés des arches de pont sur la Seine, la mise au carreau des Jardins des Tuileries dessiné par l'ombre des grilles, les fleurs du marronnier qui surgissent de la nuit telles un bouquet nuptial ou les apparitions à peine révélées des “belles de nuit” dans les passages obscurs.


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